20101111

Hour Of 13 – the ritualist



2eme album pour le groupe de Chad Davis (ex-demoncy, father befouled entre autres). Leur premier release m’avait plu, malgré une certaine monotonie. Pour reposer le cadre, disons que Hour Of 13 pratique un doom occulte mélangeant lourdeur du heavy metal des 70’s avec une bonne louche de NWOBHM mais sans le coté gay et les parties rapides. C’est LA caractéristique du groupe d’ailleurs. Hour of 13 fait en fait rentrer la NWOBHM dans le style tendance Black Sabbath, en termes de tempo et d’ambiance. Bref des riffs NWOBHM, plus lents et sonnant sérieux et occulte. Par contre si l'album a son groove, c'est pas le groove bluesy du black sabbath, mais plutôt celui d'un style metal anglais, donnant lieu a quelques accélérations salvatrices.

Le style reste le même, mid tempo et nécessite un certain nombre d’écoutes avant de rentrer dedans. Petit à petit on se laisse contaminer par ce groove, et on accroche au travail aux guitares de Chad, sobre mais efficace tant au niveau du riffing, relativement fourni, que des secondes guitares ajoutant des lignes du meilleur effet. On retrouve la voix de Phil, façon Ozzy, parfaitement adaptée au style et ajoutant à la touche sentencieuse de la musique. Il est aussi vrai qu’elle contribue à l’austérité du tout (l’ennui diront certains) et que le Phil devrait parfois essayer de varier un peu.

Le résultat est dans la droite lignée du 1er album, « The Ritualist » est donc réussi, parfois un peu longuet en milieu d’album mais finalement plus riche en bons plans. Toujours des titres qui ressortent du lot, je pense ici à « soldiers of satan » groovant à mort (dans le style Hour Of 13). L’album si il n’a pas vraiment de temps faibles, reprend du poil de la bête à partir de ce morceau pour ensuite proposer un « evil inside » et un « crawlspace » tout deux assez épiques et puissants, à ranger avec le « missing girl » du 1er album. Basée sur des éléments archi connus et simples, la musique de Hour Of 13 les combine d’une façon qui la rend relativement unique. J’aime vraiment pas mal cette NWOBHM doomifiée, deshabillée des ces apparats confinant à la glamouse/mellow dick/branlette de gratte/cris de tapettes, et paré d’une robe noire parfaite pour un sabbat une nuit de pleine lune.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire