20091111

Suffocation - blood oath .. avant première !!!!!



En avant première internationale, la chro du dernier suffocation à paraitre sur TSOTL

tiendez vous bien !!!


SUFFOCATION - Blood Oath (Nuclear Blast 2009)

Voilà 6 ans maintenant que la nouvelle mouture de Suffocation s'efforce de perpétuer la flamme de l'ancienne, sans parvenir à faire oublier cette dernière. Le cru de cette décennie finissante n'y parviendra probablement pas non plus, mais finalement, en a t-on vraiment envie ? Cela pourrait sonner comme de la résignation, et c'est peut être le cas, mais il se trouve que cet album possède quelque chose de plus par rapport à ses deux prédécesseurs qui donne envie de regarder un peu plus vers l'avenir et un peu moins vers le passé. Mike Smith avait déclaré il y a quelque temps que son groupe écrivait désormais des morceaux "avec une direction". S'il faut comprendre "plus posé et réfléchi", on s'en était effectivement rendu compte avec l'album éponyme précédent, sauf que la recette n'a jamais pris faute d'un songwritting certes réfléchi mais dont les prouesses instrumentales de Mr Smith et consorts n'ont pas réussi à masquer la paresse, et peut être aussi faute d'un mixage maladroit.Blood Oath est donc une bonne surprise en ce que le groupe semble enfin avoir laissé de côté sa quête improductive du compromis idéal (et on l'a compris maintenant, impossible) entre sa légende et son futur pour se concentrer sur ce dernier ("un chien vivant a plus d'avenir qu'un lion mort" comme disait l'autre). Les nouvelles compos font la part belle au mid tempo ce qui donne à la rythmique une assise bien puissante, malgré des guitares étonnamment claires pour un groupe dont les grattes surchargées en basses ont toujours été la marque de fabrique, à l'exception notable de Breeding The Spawn. Bien que Blood Oath n'atteigne pas non plus la folie de BTS, on ne peux s'empêcher de remarquer ces harmonies sophistiquées de guitares, et même quelques trouvailles guitaristiques réjouissantes sur certains passages de Dismal Dream ou Undeserving. On aurait aimé que toute cette clarté profite un peu plus à la section rythmique qui aurait pu gagner en naturel et donc en massivité pour se rapprocher d'une version propre de BTS, mais ne boudons pas trop notre plaisir d'entendre Mike Smith revenir à un son de batterie mat (en contraste de son rendu bizarrement clinquant sur le skeud précédent) et d'entendre distinctement le jeu fabuleux de Derek Boyer. Tout ceci est finalement raccord avec la nouvelle approche musicale du groupe qui me fait franchement penser à un croisement entre Deeds Of Flesh dernière période et Coroner. Le Suffo 2009 ne cherche plus à en mettre plein la vue, ni même à révolutionner le genre, et propose à la place un metal certes puissant et technique, mais qui se veut avant tout classieux : bien écrit, bien joué et bien enregistré. Une sorte de crise de maturité assumée quoi....

par un odieux procédé marketing destiné à vous tenir en haleine et à vous rendre captif mentalement de TSOTL, la suite sera disponible plus tard sur TSOTL...ah ah ah (rires démoniaques)

20091109

Dead Congregation - graves of archangels



une sacré claque...un sacré cloaque...du death..du vrai...
début de citation:
DEAD CONGREGATION - Graves of the archangels - 2008 (Nuclear war now !)
J'attendais avec impatience la sortie de cet album après m'etre pris une semi claque avec l'EP de 2005. S'ouvrant sur une intro monstrueuse, rappelant evidement, surtout sur la fin, le Immolation époque anti clericale, Dead Congregation installe tout de suite une ambiance dantesque et c'est la toute la force du groupe. OK les arrangements sont bien sentis (je ne listerais pas les instants marquants), le batteur, celui de Inveracity, permet à Dead Congregation de tout écraser sur son passage lors de riffs furieux et barbares évoquant le culte des 3 premiers Incantation, oui la voix caverneuse de AA est inhumaine mais c'est surtout que les titres prennent vraiment vie et suinte la mort.
Je ne sais plus ou j'ai lu que cet album a été réenregistré, l'ami AA recherchant quelquechose de précis et l'ingénieur son étant un manchot. Pour le coup ce besoin de sortir quelquechose de vraiment satisfaisant personnellement se ressent sur la qualité du release. Sans aucune prétention d'originalité, les titres sont quasi parfaits, que ce soit coté riffs/enchainements, ou coté arrangements ajoutant clairement à la démence de certaines parties. Le son permet aussi de tout distinguer tout en gardant ce coté souffle blasphematoire, l'execution est parfaitement maitrisée mais ne sonne pas proprette loin de là, mais le plus important est qu'on est pas que dans une superbe application de la parfaite recette pour faire du death metal mais avec ce truc qui manquerait...le truc est là avec ce groupe je trouve : l'ame. Toujours très proche de ses maitres, Dead Congregation n'en déploie pas moins un death très sombre, carverneux et puissant mais surtout possedé par un certain esprit. Les titres sont fluides et les arrangements très bien sentis. Si l'album semble etre un gros pavé, après quelques écoutes on en finit par etre conquis par ces 9 claques sans pitié tout à tour suffoquantes, menacantes, écrasantes, puant toujours un peu la mort.
.... fin de citation
wallla la suite sur TSOTL of corpse !
sinon le gratteux/vocaliste de DC est boss du label Nuclear Winter allez y donc faire un tour