20090926

Loudblast original album classics : l'arnaque


Figurez vous que sony nous ressort le back catalogue des 1ers loudblast remasterisés avec une superbe intitulé "original classics"....century media nous avait deja fait le coup avec des disques généralement dispensables mais vendus comme je cite "death metal classics" !!!
Bref quand je vois écrit Loudblast et le mot original dans la même phrase !! j'ai l'mpression de lite un programme electorale...une symphonie de pipeaux...brrr ça fait froid dans le dos...et si on ajoute le mot "classics" alors là c'est le ponpon et le vieux con que je suis ressort cette chro de l'infame TSOTL
LOUDBLAST - Planet Pandemonium - 2004 ( Boycott/Next Music )
Il va être temps que tout cela cesse, il va être temps que l'on arrête de nous prendre pour des cons et que les labels renoncent définitivement à nous vendre chacune de leur nouvelle prod , généralement médiocre, comme l'album qui va révolutionner tout un courant musical !!!
Loudblast revient à grand renfort de phrases chocs, de slogans tapageurs en nous annonçant l'ultime album de death metal, quelques mois après sa sortie que reste t-il ? Rien ! Tout le monde a oublié ce skeud insipide que même les fans ne parviennent pas à défendre si ce n'est par le désormais fameux "oui mais en live ça pète". Désolé je ne suis pas train de vous parler d'un concert mais d'un album et je me fous de savoir ce qu'il donne en live (faut il que le groupe vienne jouer chez moi chaque fois qu'un soudaine envie d'écouter Loudblast m'assaille ??). Un album donc, parlons en. Premièrement il est triste de ne pas reconnaître sur cet enregistrement la griffe d'un groupe qui compte 15 grosses années de carrière, à trop vouloir suivre les tendances le groupe n'existe pas vraiment. Si opportunisme et sincérité font rarement bon ménage, opportunisme et identité ne se rencontreront jamais et ce disque le prouve une fois de plus! Après avoir fait du thrash quand le style battait son plein, du death typé Tampa quand celui-ci était à son apogée, du death plus mélodique teinté de heavy quand des maîtres comme Carcass ou Death tentaient cette évolution et même du néo metal (remember le douloureux épisode Clearcut), le groupe, sentant un retour du death metal sur le devant d'une scène extrême agonisant sous le poids des pompeurs de tous poils, refait surface avec un album de…death metal !! (Bingo !!). Evidemment, comme d'habitude, c'est avec quelques mois de retard qu'ils arrivent (on ne peut pas suivre un train en marche et être la locomotive de ce train !?!!) et prétendent "remettre les pendules à l'heure" comme ils disent, ou damner le pion à des pointures comme Nile, Immolation, Hate Eternal et consorts. Héhé. Les morceaux de cet opus sont sans saveur particulière, les plans sont sans originalité et à la limite du plagiat sur certains titres (le début de "Mindless mankind" et "Scarlet mist" doivent être des chutes de studio d'un quelconque enregistrement de l'Ange Morbide), le groupe se prend pour Gorguts sur "Last Sabbath" (épargnons nous un chapitre sur l'extraordinaire créativité dont a "bénéficié" le track listing). La prod. est claire et puissante mais banale même si, chose devenue trop rare de nos jours, le son de batterie est resté naturel.
Au final, après quelques écoute attentives, rien ne ressort à part quelques refrains efficaces effectivement taillés pour la scène ("World of vanity") et d'éparses moments qui nous font retrouver le groupe intéressant qui avait accouché de "Sublime Dementia" ou de "Fragments", non pas dans le style, mais dans le soin apporté aux transitions. Ce groupe appliqué, fin et presque ambitieux qui semble être aujourd'hui totalement résigné à manger les restes laissés par quelques glorieux leaders repus.
Bref, un album qui ne remet rien à l'heure mais qui confirme qu'il serait grand temps que le groupe s'achète une pendule et décide par la même de prendre un peu d'avance sur son temps. Followers not leaders !
fin de citation
vive le sens critique et mort au marketing !

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