
Tête de pont du zine The Sound Of The Law dans la blogosphére....waaaouuu !! qd cette putain de fonction pour centrer cette photo marchera je la centrerais...d'ici là...dvc
20101111
Angel Witch – s/t

The Wounded Kings – The Shadow over atlantis

Résolument doom traditionnel, The Wounded Kings se distingue de Saint Vitus ou d’un Iron Man en ne recourant aucunement à ce groove bluesy instauré et parfois utilisé par le Black Sabbath sur un titre comme « The Wizard »…Non The Wounded Kings s’en tient plutôt au plus lourd de Black Sabbath, au plus sombre, le ralenti, l’alourdi, jusqu’à évoquer parfois les guitares pachydermiques d’un Evoken sur ce release globalement plus épais au niveau du son que « embrace of the narrow house ». Si l’effet est réussi certains pourraient regretter l’aspect plus brut et vintage du 1er release, moins produit, plus organique, dont la quintessence est atteinte sur l’intro d’un titre comme « Embrace of the narrow house »…bref un son contribuant à appeler une certaine mélancolie…un son « résigné » plus en ligne avec le trad doom…sans que le tout sonne cliché.
Attention, tout aussi épaisses que soient les guitares, le groove typiquement languissant du doom n'est pas basent, on ne parle pas de death ou de funeral doom mais la pesanteur du son de guitare de ce release ferait pâlir certains groupes de sludge. TWK ne renie pas un certain psychédélisme planant…instillé notamment par une voix trad doom tombé dans le corps d'un prêcheur, dans la droite lignée du premier release et des chorus de grattes sobres, forcement, mais d’une generalement d'une grande justesse (certains chorus un peu longuets quand même). La voix très agréable, donne dans la langueur typiquement trad doom. Quelques notes de clavier et larsen en guise de liant afin de fermer toutes les issues possibles…Bref il y a du Sabbath, un peu de Electric Wizard, une chouille de "Epicus Doomicus Metallicus" de Candlemass, ça me rappelle aussi le premier Cathedral et la lourdeur noir d’un Evoken…le tout maitrisé avec fluidité au service d’une ambiance…d’une substance…
Loin de moi l’idée de regretter le très bon premier release, car finalement « the shadow… » s’avère aussi bon mais se paie le luxe d’être un peu différent de par un coté plus mortuaire…incantatoire…dés les premières notes j’ai été conquis tant j’aime ces grattes lourdes et ces riffs lents à se décrocher la mâchoire…façon premier album de Cathedral (qui a été un choc pour moi à sa sortie)...puissant…et prenant…
Defeated Sanity – Chapter of repugnance

Hour Of 13 – the ritualist

2eme album pour le groupe de Chad Davis (ex-demoncy, father befouled entre autres). Leur premier release m’avait plu, malgré une certaine monotonie. Pour reposer le cadre, disons que Hour Of 13 pratique un doom occulte mélangeant lourdeur du heavy metal des 70’s avec une bonne louche de NWOBHM mais sans le coté gay et les parties rapides. C’est LA caractéristique du groupe d’ailleurs. Hour of 13 fait en fait rentrer la NWOBHM dans le style tendance Black Sabbath, en termes de tempo et d’ambiance. Bref des riffs NWOBHM, plus lents et sonnant sérieux et occulte. Par contre si l'album a son groove, c'est pas le groove bluesy du black sabbath, mais plutôt celui d'un style metal anglais, donnant lieu a quelques accélérations salvatrices.
Le style reste le même, mid tempo et nécessite un certain nombre d’écoutes avant de rentrer dedans. Petit à petit on se laisse contaminer par ce groove, et on accroche au travail aux guitares de Chad, sobre mais efficace tant au niveau du riffing, relativement fourni, que des secondes guitares ajoutant des lignes du meilleur effet. On retrouve la voix de Phil, façon Ozzy, parfaitement adaptée au style et ajoutant à la touche sentencieuse de la musique. Il est aussi vrai qu’elle contribue à l’austérité du tout (l’ennui diront certains) et que le Phil devrait parfois essayer de varier un peu.
Le résultat est dans la droite lignée du 1er album, « The Ritualist » est donc réussi, parfois un peu longuet en milieu d’album mais finalement plus riche en bons plans. Toujours des titres qui ressortent du lot, je pense ici à « soldiers of satan » groovant à mort (dans le style Hour Of 13). L’album si il n’a pas vraiment de temps faibles, reprend du poil de la bête à partir de ce morceau pour ensuite proposer un « evil inside » et un « crawlspace » tout deux assez épiques et puissants, à ranger avec le « missing girl » du 1er album. Basée sur des éléments archi connus et simples, la musique de Hour Of 13 les combine d’une façon qui la rend relativement unique. J’aime vraiment pas mal cette NWOBHM doomifiée, deshabillée des ces apparats confinant à la glamouse/mellow dick/branlette de gratte/cris de tapettes, et paré d’une robe noire parfaite pour un sabbat une nuit de pleine lune.