20100226

Denial - catacombs of the grotesque

ouch...pas novateur certes mais destructeur...


La scène death mexicaine n’a jamais été vraiment ma tasse de thé, shub niggurath..mouais…cenotaph mieux (quand il faisait du death). Pas inintéressant, un léger coté occulte, une propension au doom avec quelques mélodies macabres.

L’engouement (le mot est fort j’en ai conscience) pour Necroccultus m’avait relancé dans quelques écoutes du « gloomy reflections… » de cenotaph sans vraiment me réconcilier avec le groupe. C’est donc avec un à priori pas bandant que je me suis lancé dans ce « catacombs of the grotesque ». A la gratte un ex cenotaph, au chant un ex cenotaph, à la batterie un ex cenotaph (et ex shub niggurath) bref cenotaph !! D’autant moins bandant que des ex de ces groupes ont formé de leur coté The Chasm auquel j’ai du mal à adhérer….

Quelle ne fut pas ma tarte dans la gueule…gros downtuning, voix ultra caverneuse mais surtout feeling de folie suintant le death…le vrai. La lourdeur liée au downtuning et à certain plans doomy est dantesque en appelant parfois à l'intensité du « into the grave » de Grave. Quelques plans alambiqués à la Demilich, des mélodies morbides du temps ou la Suéde portait haut le drapeau du death metal. Dés les premiers titres j’ai été interloqué par un death gargantuesque et morbide. « Abominable undead » a fini de me remettre sérieusement en place. « The pestilent pits of disgrace » démarre de manière carrément obscène tant c’est death metal…J’ai du mal à en dire plus tant l’album, loin d’être novateur, tape juste et pue la mort brutale, touche parfois l’occulte. L’originalité n’est pas de mise mais à l’instar d’un dead congregation réactualisant un peu le style old school, Denial fait dans le lourd…Moi qui saturais de tous ces groupes en appelant au old school, et à qui les claques des verminous, repugnant, dead congregation et autres funebrarum commençaient à manquer, me voila comblé.

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